Depuis quelques décennies déjà, on sait que le stress est un facteur très important dans notre vie : plus on est stressé, plus il y a des possibilités de tomber malade, parfois même des maladies très graves. Il existe plusieurs manières de soigner le stress, mais savons-nous réellement ce qui se passe dans notre corps, quand on est stressé?
Pour Joaquin Grau, thérapeute espagnol de renommée mondiale, inventeur du système thérapeutique “Anathéoresis”, c’est une question d’hormones.
En résumé, sa théorie est la suivante:
Quand il y a une tension, du stress, dans notre corps, automatiquement le système de défense du corps est activé. Si la tension est d’ordre infectieux, la glande pituitaire secrète une hormone – l’hormone somatotrophine ou la STH – qui est à l’origine de toute la symptomatologie habituelle dans une personne malade : de la fièvre, des douleurs, perte d’appétit, etc. Et cela dans n’importe quelle infection. Par la suite, cette même hormone mobilise les anticorps et les phagocytes.
Donc, cette hormone nous avertit que nous sommes malades et que nous devons nous soigner et en même temps déclenche le mécanisme de défense.
Le problème est que la STH, tellement bénéfique au départ, lors d’une présence prolongée de dans notre corps va provoquer des maladies, parfois très graves. Par exemple, suite à des expériences sur des cobayes injectés avec de la STH, on s’est rendu compte que : STH plus une diète chargée de sel donne un type maligne de tension artérielle; STH plus une diète riche en protéines = sclérose néphrétique – maladie grave des reins; STH plus du froid et de l’humidité dans les articulations = arthrite rhumatismale; STH plus des inhalations d’irritants légers pour les bronches (qui en soi ne sont pas pathogènes) = asthme; etc. (L’étude de la STH et ces expériences ont été réalisées par le Dr. Selye de Montréal, Canada).
La raison pour laquelle il y aurait une présence prolongée de l’hormone somatotrophine (STH) dans le corps est un état émotionnel précaire, une tension émotionnelle ce qui est l’équivalent du stress. Cet état provoque la sécrétion de la STH, mais tandis que dans le cas d’une infection la sécrétion de cette hormone s’arrête une fois que les mécanismes de défense ont été déclenchés, cette fois-ci, puisqu’il n’y a pas d’infection, la STH ne trouve pas de “cible” et continue d’être sécrétée.
A ce point, entre en jeu une autre hormone, la corticotrophine – ACTH, qui d’une manière générale agit sur les glandes surrénales pour stimuler la sécrétion de la cortisone. Un autre de ses rôles est d’arrêter la sécrétion de la STH. Mais, puisque l’état de stress de la personne continue, la production incontrôlée de la STH continue, la production de la ACTH continue aussi et la sécrétion de cortisone également. Et c’est de cette manière qu’une maladie plus ou moins importante peut se développer sans que la personne en ait conscience avant que ce soit vraiment grave.
Les émotions négatives, spécialement celles qui sont de type agressif, peuvent provoquer des maladies importantes. Et l’angoisse et le stress représentent un état de détresse agressive permanente.
Alors, ce que Joaquin Grau préconise est de vivre d’une manière relaxée. Ou au moins d’être relaxé pendant un minimum de deux heures par jour. Cela casse le cycle continu de l’action de la STH et de la ACTH.
Par la suite, même s’il y aura des moments et des émotions désagréables ou de tension, ce n’est plus grave, puisque tous les jours le cycle des ces hormones est interrompu. Cette technique est basée sur les conclusions des études des Dr. Liddel et Dr. Moore.
Joaquin Grau recommande de réaliser pendant ces deux heures des exercices de relaxation profonde. De notre point de vue en tant que praticiens de Reiki, cet exposé plus ou moins technique est très intéressant. Nous trouvons encore une explication pourquoi le Reiki fonctionne. Par les autotraitements, nous entrons peu à peu dans un état de conscience modifiée. Par la pratique régulière, déplacer les mains d’une position à l’autre devient une action automatique, nous n’avons plus besoin d’y penser. Au bout d’un certain temps, notre esprit se calme, la musique que nous avons mise nous berce, nous arrivons à un état de plus en plus profond : les ondes cérébrales prédominantes passent de bêta (état d’éveil, d’action), à alfa (état de vision interne, sensation de paix et harmonie) et avec le temps, les ondes prédominantes seront thêta.
Nous avons obtenu l’état de relaxation profonde, mais un autotraitement de Reiki ne dure pas deux heures. C’est vrai. Mais, ce qu’il nous manque du point de vue temps va être largement compensé par l’énergie Reiki.
Nous nous donnons du Reiki et l’énergie circule automatiquement. En plus, nous n’avons pas besoin de nous concentrer ou de la diriger, puisqu’elle va aller et va se concentrer sur la zone de notre corps qui en a besoin le plus à ce moment-là.
Evidement, je ne veux pas dire que par le fait que nous faisons du Reiki, il n’y a plus besoin de pratiquer d’autres techniques. Au contraire, le Chi Kung et le Tai Chi, ainsi que toutes les techniques qui existent, d’après mes expériences très modestes sont des compléments extraordinaires.
Il n’y a aucun système ou technique qui puisse nous garantir un bien-être total et définitif. On se doit donc de chercher le système ou les techniques qui nous conviennent.
En attendant, un traitement de Reiki tous les jours est une formule qui fonctionne particulièrement bien. Nous nous remplissons d’énergie et en même temps, nous permettons à notre corps de fonctionner d’après les lois naturelles qu’il connaît bien.
Un comportement harmonieux ainsi que des émotions et des pensées agréables permettront que nos glandes et tout notre système fonctionnent harmonieusement. Encore une fois, la nature fait bien les choses !
Nita Mocanu (Fondateur du Reiki Forum)