Dr Eric Pearl, dont le siège social est situé à Los Angeles, a suscité l’intérêt des plus grands médecins et chercheurs du monde entier, incluant un des plus grands hôpitaux des États-Unis, un institut d’aide psychologique spécialisé dans le traitement des victimes de catastrophes, un centre spécialisé dans les lésions de la moelle épinière et une école de médecine universitaire. Avant l’apparition de ses habilités de guérison peu conventionnelles, Eric dirigeait un cabinet de chiropraxie très prospère pendant 12 ans.
Au mois d’août 1993, il découvrit qu’il possédait un «don» inusité. Après 12 ans de pratique traditionnelle, il devint soudainement un véhicule de guérison d’un autre type: le canal à travers lequel l’énergie de la guérison circule. Trop occupé par ses voyages pour maintenir sa pratique de chiropraxie, il délaissa peu à peu la chiropraxie comme telle, car ses activités, séminaires et consultations sont devenues le véhicule de son «don» par lequel il vient en aide aux gens frappés d’une variété de maladies sérieuses, telles que: les tumeurs malignes, le SIDA, le syndrome de la fatigue chronique, les malformations de naissance et la difformité des os. Au cours des années 1980 et 1990, Eric Pearl, détenteur d’un doctorat en Chiropraxie du Collège Chiropratique « Cleveland » à Los Angeles, dirigeait un des plus grands centres de chiropraxie de cette région.
Souvent appelé le «chiropraticien des Vedettes», il a acquis le statut de docteur brillant et très populaire. Ayant étudié sous la direction de maîtres tels le Dr Virgil Chrane et le Dr Carl Cleveland, Sr, Eric Pearl a été l’un des rares praticiens qui, en plus de l’approche de la chiropraxie conventionnelle, y a incorporé des techniques, issues de la tradition originale qu’il a ressuscitée de l’oubli.
Au niveau informel autant que clinique, des patients (et des médecins !) ont été témoins de guérisons qui se produisaient lorsque Éric TENAIT SIMPLEMENT SES MAINS PRÈS D’EUX.
POURQUOI MOI ?
Si j’étais assis sur un nuage en train de scanner la planète pour trouver la personne parfaite à qui conférer un des «dons» les plus rares et les plus recherchés dans l’univers, je ne sais pas si je tendrais mon bras au-delà des distances infinies et pointerais du doigt, parmi la multitude, une personne comme moi et m’exclamerais: «Lui ! C’est lui ! C’est à lui qu’il faut le donner». Bon, probablement, ce n’est pas arrivé tout-à-fait de cette façon, mais c’est exactement ce que je ressens, sauf quand quelqu’un me donne une explication totalement différente, convaincante et plausible. «Mais non !» peut s’exclamer une personne bien intentionnée, incrédule devant mon manque évident de compréhension du fonctionnement de l’univers: «Vous avez certainement fait cela dans vos vies passées !» Mais, moi ce que je veux savoir, c’est comment il se fait qu’ils sont si au courant de mes vies passées alors que j’arrive à peine à comprendre ma vie présente ?
Soyons réalistes. J’ai passé douze années à mettre sur pied une des plus grandes, sinon la plus grande clinique de chiropraxie de Los Angeles. J’avais trois maisons, une Mercedes, deux chiens et deux chats. Tout aurait été parfait si j’avais su mieux gérer mon argent et ma consommation d’alcool et ne pas mettre fin à une relation de six ans, un événement qui me laissa virtuellement incapable de mettre un pied devant l’autre pendant trois jours. Mais Prozac m’a beaucoup aidé à remédier à cela.
Six mois plus tard, je me trouvais à Venice Beach en Californie avec mon assistante qui a insisté pour que je me fasse tirer les cartes par une cartomancienne sur la plage. «Je ne veux pas qu’une cartomancienne me tire les cartes sur la plage» lui ai-je répondu avec une conviction absolue. « Si cette voyante était vraiment compétente, les gens iraient chez elle ; elle ne transporterait pas sa table, sa nappe, ses chaises et tous ses accoutrements sur une plage bondée de monde, dans l’espoir d’accrocher au passage quelques clients sans méfiance pour leur imposer sa vision du futur; encore moins s’attendre à ce qu’ils la paient pour ce privilège.»
«Je l’ai rencontrée à une fête d’amis et je lui ai dit que nous viendrions. Je serais très gênée si nous ne lui demandions pas une
lecture» me répondit-elle du tac au tac, ajoutant que la femme offrait des lectures à $10 et à $20. En regardant mon assistante dans les yeux, j’ai compris qu’il était inutile de protester. «C’est bon» ronchonnai-je en tenant les $10, sachant que c’était la moitié de ce qui nous restait pour notre repas de midi. J’ai marché, résigné vers la femme, je me suis assis sur sa chaise pliante, lui ai tendu mes $10 en pensant que j’avais déjà faim.
En échange de mon argent, j’ai reçu une interprétation du temps présent très potable et j’ai aimé me faire appeler « Bubbelah » (diminutif Yiddish signifiant ‘petit garçon’) par cette charmante voyante juive. Au moment de nous quitter, elle me dit : «Je fais aussi des traitements très particuliers qui relient les lignes des méridiens «axiatonales» de votre corps au réseau énergétique de la planète, ce qui nous remet en contact avec les étoiles et les autres planètes».
Elle m’a fait remarquer que, puisque j’étais guérisseur, c’était quelque chose dont j’avais besoin. Puis elle me recommanda de lire sur le sujet Le Livre de la Connaissance : Les Clés d’Enoch. Intrigué, je lui demandais combien coûtait ce traitement. Elle me dit : «Trois cent trente-trois dollars». Ce à quoi je rétorquai : «Non, merci». C’est le genre d’attrape-nigaud contre lequel on nous met constamment en garde au journal télévisé chaque soir. J’entendais déjà l’annonce de la nouvelle : «Aujourd’hui à Venice Beach, une voyante juive extorque $333 à un chiropraticien crédule»… Je pouvais imaginer ma photo en gros plan sur l’écran avec, en légende, le mot «pigeon»… Elle le persuade aussi de lui donner $150 par mois à vie pour brûler des bougies en vue de sa protection». Je me sentais humilié rien que d’y avoir songé. Alors, mon assistante et moi avons quitté la plage et avons mis toute notre créativité pour produire un repas pour deux avec seulement dix dollars en poche.
Vous pourriez croire que c’était la fin de cette histoire de cartomancienne, «mais les voies de l’esprit sont impénétrables». Je ne pouvais sortir ses paroles de ma tête. Un beau midi, j’ai pris les dernières minutes d’une pause pour me rendre jusqu’à la librairie ésotérique du coin afin d’y feuilleter le chapitre 3.1.7. du Livre de la Connaissance: Les Clés d’Enoch. Ce chapitre discute de ces lignes «axiatonales». Ma plus grande leçon, ce jour-là, fut de constater que s’il existe un ouvrage écrit pour ne pas être lu rapidement, c’est bien celui-ci. Néanmoins, j’en avais lu suffisamment. Et ce que j’avais retenu allait me hanter jusqu’à ce que je me résigne à casser ma tirelire. Le «travail» se fait en deux jours, à deux jours d’intervalle. La première journée, je lui remis l’argent, m’étendis sur une table de massage en me disant que je n’avais jamais rien fait d’aussi stupide. Comment avais-je pu donner $333 à une parfaite inconnue pour qu’elle puisse dessiner des lignes sur mon corps avec le bout de ses doigts? Je pensais à tout ce que j’aurais pu faire avec cet argent quand j’eus soudainement la révélation que, puisque je le lui avais déjà donné, il valait mieux cesser de récriminer et plutôt me préparer à accueillir ce qui pouvait survenir. Alors, je restais calme, prêt et réceptif. Je ne ressentis rien. Absolument rien. De toute évidence, je semblais être le seul dans la pièce à avoir cette certitude. Comme j’avais déjà payé la deuxième séance, aussi bien revenir dimanche pour la deuxième partie du traitement. Ce soir là, une chose très étrange se produisit. Je dormais depuis environ une heure quand je fus réveillé par ma lampe de chevet (une lampe que j’avais depuis dix ans) qui s’était soudainement allumée toute seule. En ouvrant les yeux, j’eus la très nette sensation qu’il y avait quelqu’un dans ma maison. Armé de courage, d’un couteau à dépecer, d’un aérosol au poivre et de mon doberman, je fouillais la maison de fond en comble. Personne. Je retournais au lit avec l’étrange sensation que je n’étais pas seul, que quelqu’un m’observait. À première vue, la deuxième séance commença à peu près comme le premier jour. Mais la similitude s’arrête là. Mes jambes ne voulaient pas rester tranquilles. Elles avaient le syndrome de la «jambe folle» qui survient une fois de temps en temps, au beau milieu de la nuit. Bientôt cette bougeotte s’empara de tout mon corps; j’étais envahi de frissons insupportables. J’arrivais à peine à rester allongé. Malgré l’envie de me lever et de secouer cette sensation hors de mes cellules, je n’osais pas bouger. Pourquoi ? Parce que j’avais payé mes $333 et que je voulais en avoir pour mon argent. Voilà pourquoi ! Quelque temps après, tout était fini. C’était une journée étouffante du mois d’août et la pièce n’était pas climatisée. J’étais frigorifié, claquant des dents alors que cette femme s’empressait de m’enrouler dans une couverture dans laquelle je restais pendant cinq minutes, jusqu’à ce que la température de mon corps redevienne normale.
J’avais changé. Je ne comprends pas ce qui est arrivé et je ne veux même pas tenter de l’expliquer pourtant, je sais que je n’étais plus la même personne que celle que j’avais été quatre jours auparavant. Je ne sais plus trop comment, mais je me traînais dans ma voiture qui, incompréhensiblement, connaissait le chemin de la maison. Je ne me souviens pas du reste de cette journée. Je ne peux pas dire avec certitude si le reste de cette journée a bien existé. Tout ce que je sais, c’est que le matin suivant me retrouva au travail et l’odyssée commence.
J’avais pris l’habitude de demander à mes patients de se relaxer sur la table pendant 30 à 60 secondes, après les manipulations, pour permettre aux alignements de s’intégrer. Ce fameux lundi, sept de ces patients dont certains me consultaient depuis presque 12 ans, et une patiente qui me consultait pour la première fois me demandèrent si je m’étais déplacé autour de la table pendant qu’ils étaient allongés. D’autres me demandèrent si quelqu’un était entré dans la salle de traitement, parce qu’ils avaient ressenti la présence de plusieurs personnes debout ou marchant autour de la table. Trois d’entre eux m’affirmèrent qu’ils avaient eu l’impression qu’on courait autour de la table et deux me confièrent, avec hésitation, qu’ils avaient eu la sensation qu’on volait autour d’eux.
J’étais un chiropraticien depuis une douzaine d’années et personne ne m’avait jamais rien dit de tel! Maintenant, sept personnes me racontaient la même chose, le même jour. Il se passait vraiment quelque chose! Outre les remarques de mes patients, mes employés me faisaient part de leurs observations: «Vous avez l’air changé! Votre voix est différente! Que vous est-il arrivé durant ce week-end ?» Je n’allais certainement pas le leur dire! «Oh, rien du tout», répondis-je, tout en me demandant ce qui s’était exactement produit au cours du week-end.
Mes patients me signalaient qu’ils savaient d’avance où j’allais poser mes mains sur leur corps. Ils pouvaient les sentir quand elles étaient à quelques centimètres, plusieurs, à plus d’un mètre d’eux. Cela devint un jeu pour eux de prévoir, avec le plus de précision possible, l’emplacement de mes mains. Mais quand des guérisons commencèrent à se produire en eux, fini le petit jeu de devinettes. Au début, les douleurs mineures semblaient disparaître. Comme les patients venaient soi-disant pour la chiropraxie, je les manipulais, puis leur demandais de rester allongés, les yeux clos, jusqu’à ce que je leur demande de les rouvrir. Quand leurs yeux étaient fermés je passais mes mains au-dessus de leur corps pour un moment. Lorsqu’ils se levaient, la douleur était partie, ils demandaient ce que j’avais fait: «Rien, mais n’en parlez à personne!». C’était bien sûr, peine perdue.
Les gens se mirent à affluer de partout pour des séances de guérison. Je ne comprenais guère ce qui se passait. Bien sûr, j’allais régulièrement interroger la voyante de Venice Beach. «Ça doit venir de quelque chose qui était déjà en vous. C’est peut-être le fait que votre maman soit revenue de la mort au moment de votre naissance qui a quelque chose à voir là-dedans dit-elle en ajoutant : «Je ne connais personne qui a réagi de cette manière. C’est fascinant». Fascinant. Apparemment, «fascinant» voulait dire «débrouilles-toi tout seul».
Au début d’octobre, les manifestations commencèrent. Je tins mes mains au-dessus du genou d’une dame, genou qui la gênait, le résultat d’une maladie des os de son enfance. Lorsque j’enlevai mes mains, son genou se trouva beaucoup mieux. Mes mains étaient couvertes d’ampoules, petites ampoules qui duraient seulement trois ou quatre heures à la fois. Cela arriva à plusieurs reprises. Chaque fois que j’avais ces petites ampoules, les gens des autres bureaux de l’immeuble accouraient pour voir. (J’aurais dû demander un droit d’entrée). Alors, cela arriva. La paume de ma main saigna. Sans blague. Pas «à giclées», comme on le voit dans les vieux films ou les journaux à sensation, mais plutôt comme si j’avais percé ma paume avec une épingle. Mais c’était quand même du sang. « C’est une initiation, m’informèrent les gens » «Dans quoi ?» leur demandais-je. Après tout, comment le savaient-ils? Pourquoi ne le savais-je pas ? Qui sait réellement?